The Crazy Years (two reasons i wish i was in paris today)
LEXPRESS.fr du 24/10/2007
Au rythme des Années folles
Héloïse Gray
Le musée Galliera célèbre cette formidable époque de créativité, qui marque l'avènement de la garçonne et d'une mode libérée des corsets.
Le jour, elle roule vers l'hippodrome de Longchamp dans son manteau «100 à l'heure» de chez Dornac; le soir, elle fait danser les franges de perles de sa robe Poiret au Bœuf sur le toit, rue Boissy-d'Anglas... Le musée Galliera nous fait revivre la vie effrénée de la femme des Années folles, à travers l'exposition du même nom. «Nous voulions montrer la richesse des pièces du musée, dont certaines ont été restaurées pour l'occasion. Par ailleurs, les années 1920 sont à la mode: un livre sur Jeanne Lanvin [éd. Rizzoli] et un autre sur Lucien Lelong [éd. Le Promeneur] vont être publiés, et les collections actuelles font écho à cette période aux influences multiples», explique Sophie Grossiord, commissaire de l'exposition.
Mais, au-delà du cliché de la garçonne en robe tubulaire à taille basse et chapeau cloche, Les Années folles veulent montrer en quelque 170 modèles et 200 accessoires la naissance d'une mode libérée de ses corsets. «C'est une époque qui marque l'émancipation de la femme et l'avènement de valeurs comme la jeunesse, la minceur et le sport», poursuit Sophie Grossiord. Les couturiers travaillent donc sur le mouvement en jouant sur les coupes et aussi les matières, à l'instar de Coco Chanel et de Jean Patou, qui ennoblissent la maille.
Un volet est consacré à la garçonne, qui, cheveux courts et clope au bec, emprunte au vestiaire masculin ses sweaters et ses pyjamas... mais revêt le soir une robe à danser. Cette invention résume à elle seule l'esprit de l'époque: mouvement et confort, simplification des lignes et richesse des motifs décoratifs (broderies métalliques, perles, franges, plumes...).
A découvrir également dans ce parcours exhaustif: la richesse des influences artistiques (une veste «simultanée» de Sonia Delaunay), un Orient mythique qui fait rêver les couturiers (la Russie de Paul Poiret, la Grèce de Madeleine Vionnet...). Mais aussi des pièces exceptionnelles de Jeanne Lanvin présentées au Pavillon de l'Elégance de l'Exposition universelle de 1925. Un voyage magique aux origines de la modernité.
Les Années folles. 1919-1929. Musée Galliera, 10, avenue Pierre- Ier- de- Serbie, Paris (XVIe), 01- 56- 52- 86- 00 et [doesn't seem to be working] www.galliera.paris.fr. Jusqu'au 29 février 2008. 1
(and that last photo? well i just found out that mucha designed the entire shop for the jeweler fouquet -- with whom he also made jewelry for sarah bernhardt -- and that the entire thing has been recreated -- long ago but i'm not sure when -- at the musee carnavalet in paris....) 2
Au rythme des Années folles
Héloïse Gray
Le musée Galliera célèbre cette formidable époque de créativité, qui marque l'avènement de la garçonne et d'une mode libérée des corsets.
Le jour, elle roule vers l'hippodrome de Longchamp dans son manteau «100 à l'heure» de chez Dornac; le soir, elle fait danser les franges de perles de sa robe Poiret au Bœuf sur le toit, rue Boissy-d'Anglas... Le musée Galliera nous fait revivre la vie effrénée de la femme des Années folles, à travers l'exposition du même nom. «Nous voulions montrer la richesse des pièces du musée, dont certaines ont été restaurées pour l'occasion. Par ailleurs, les années 1920 sont à la mode: un livre sur Jeanne Lanvin [éd. Rizzoli] et un autre sur Lucien Lelong [éd. Le Promeneur] vont être publiés, et les collections actuelles font écho à cette période aux influences multiples», explique Sophie Grossiord, commissaire de l'exposition.
Mais, au-delà du cliché de la garçonne en robe tubulaire à taille basse et chapeau cloche, Les Années folles veulent montrer en quelque 170 modèles et 200 accessoires la naissance d'une mode libérée de ses corsets. «C'est une époque qui marque l'émancipation de la femme et l'avènement de valeurs comme la jeunesse, la minceur et le sport», poursuit Sophie Grossiord. Les couturiers travaillent donc sur le mouvement en jouant sur les coupes et aussi les matières, à l'instar de Coco Chanel et de Jean Patou, qui ennoblissent la maille.
Un volet est consacré à la garçonne, qui, cheveux courts et clope au bec, emprunte au vestiaire masculin ses sweaters et ses pyjamas... mais revêt le soir une robe à danser. Cette invention résume à elle seule l'esprit de l'époque: mouvement et confort, simplification des lignes et richesse des motifs décoratifs (broderies métalliques, perles, franges, plumes...).
A découvrir également dans ce parcours exhaustif: la richesse des influences artistiques (une veste «simultanée» de Sonia Delaunay), un Orient mythique qui fait rêver les couturiers (la Russie de Paul Poiret, la Grèce de Madeleine Vionnet...). Mais aussi des pièces exceptionnelles de Jeanne Lanvin présentées au Pavillon de l'Elégance de l'Exposition universelle de 1925. Un voyage magique aux origines de la modernité.
Les Années folles. 1919-1929. Musée Galliera, 10, avenue Pierre- Ier- de- Serbie, Paris (XVIe), 01- 56- 52- 86- 00 et [doesn't seem to be working] www.galliera.paris.fr. Jusqu'au 29 février 2008. 1
(and that last photo? well i just found out that mucha designed the entire shop for the jeweler fouquet -- with whom he also made jewelry for sarah bernhardt -- and that the entire thing has been recreated -- long ago but i'm not sure when -- at the musee carnavalet in paris....) 2
Labels: alfonse mucha, coco chanel, fashion, georges fouquet, jean patou, vionnet
4 Comments:
Ceux de nous qui ont seulement pris deux ans du français à l'école avons un grand problem ici.
However, the pictures are very nice.
je suis desole
What a wonderful insight into Japanese dress and its relationship with the art deco era. A pleasrue to look at.
oh--i'm so glad you thought so, thank you.
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hi, and thanks so much for stopping by. i spend all too much time thinking my own thoughts about this stuff, so please tell me yours. i thrive on the exchange!
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